1) L’organisation de concerts et manifestations musicales publiques visant à diffuser, promouvoir et sauvegarder le répertoire méconnu des compositeurs oppressés du XXème siècle, plus particulièrement de ceux qui tombèrent victimes de la Shoah, ou qui prirent part à la lutte contre les totalitarismes européens du XXème siècle.

2) L’organisation de conférences internationales sur le thème « Musique et résistance » portant sur le rôle de la musique pendant l’Holocauste (notamment dans les camps de concentration), ainsi que sur celui – moins connu, et actuellement peu étudié – du rôle qu’elle a joué pendant des crises récentes (ex: « Révolution chantante » dans les pays baltes qui mène à leur indépendance, ou le rôle la musique comme outil de résistance et de résilience de la population de Sarajevo pendant le siège de la ville), réunissant des experts de divers champs d’études (musicologie, politologie, sociologie, philosophie, spécialistes des questions mémorielles, etc.). 

3) L’organisation de toutes manifestations adaptées annexes : expositions documentaires, médiation culturelle et ateliers pédagogiques de sensibilisation. Pour mettre en oeuvre ces différentes activités, le projet « Musique, Mémoire et Citoyenneté européenne » réunit 15 partenaires représentant 10 pays membres de l’UE . Les évènements seront tous organisés in situ, matérialisant une transnationalité physique des participants par des échanges d’artistes, d’experts et de publics. Une place particulière sera donnée dans les activités au rôle des femmes dans la formation de cette histoire et de cette mémoire culturelles, et notamment aux compositrices et interprètes féminines comme Alma Rosé, fondatrice de l’orchestre de femmes d’Auschwitz. Le projet « Musique, Mémoire et Citoyenneté européenne » sera constitué de 8 évènements regroupant plusieurs des activités mentionnées ci-dessus.